Donations en vitrine

Cette belle sélection de 2024 montre la grande diversité de nos dons: du petit au grand, du personnel au précieux, à la fois unique et administratif. Les dons sont utilisés autant que possible dans le fonctionnement du musée: dans l'exposition permanente, dans les expositions temporaires, dans les activités éducatives et dans le centre de connaissances en tant que sujet d'étude et de recherche. Ils contribuent tous à une meilleure compréhension de l'histoire de la Première Guerre mondiale. Merci à nos donateurs !

Fam. de Borchgrave (BE)

Des sacs remplis de farine sont acheminés des États-Unis et du Canada vers la Belgique occupée. Ce bienfait suscite des initiatives caritatives. En effet, des couturières, brodeuses, dentellières et artistes décorent ces sacs, en témoignage d'une profonde reconnaissance envers les généreux donateurs.

John Pilch (UK)

Deux mouchoirs en soie toilée encadrés ayant fait parti de l’héritage de J. R. Pilch, sergent-fourrier au Norfolk Regiment.

Julien Fostier (BE)

Téléphone de campagne allemand très complet de 1913 ou 1914 avec microphone, cornet normal et cornet d'écoute dans une boîte en bois.

Charlie Owen (UK)

Le prisonnier de guerre allemand Ernst Drifte (°14/01/1893) fabrique deux plats qu'il vend à son gardien. Le recto du premier porte une représentation du village « Bonn am Rhein » ainsi que la mention « Ernst Drifte 1919 ». Au verso, est mentionné « Trônes Wood sept 1919 ». La grande majorité des prisonniers de guerre allemands n'est rapatriée qu'après la guerre.

Le deuxième plat est resté chez le donateur

Ivan Werbrouck (BE)

L’enfant Michel Werbrouck (°1909), originaire d'Izegem, ramasse des balles de ferraille dans la rue et les jette dans le poêle. L'explosion subséquente lui arrache l'avant-bras. Il n’a porté sa prothèse de dimanche que très rarement.

Jean-Pierre Van Dessel (BE)

À l’aide de son appareil photo, le médecin de front Franz Van Dessel, originaire de Duffel, enregistre le paysage (de guerre), ses camarades et la vie dans les postes de secours. Après la guerre, il rassemble cette riche collection dans cinq albums et identifie un grand nombre de photographies. Le 1er capitaine de réserve, le médecin Franz, sorti très meurtri de la guerre, est déclaré « grand invalide de guerre ».

Cécile Guilmot (BE)

Pendant la guerre, le Belge René Guilmot travaille aux Pays-Bas. Il se peut, dès lors, qu’il ait eu des contacts avec des internés belges et qu’il leur a commandé des pièces finement ouvragées.

Resie Rombout (NL)

Un chausse-pied en os sculpté à la main portant l'inscription « Oorlog 1916 - A. Dobbelaere ». Probablement réalisé par un interné belge aux Pays-Bas.

Peter Dunsire
(UK)

Un chausse-pied en bronze gravé portant l'emblème des Royal Engineers. Les 62e et 400e compagnies de campagne de cette unite ont toutes deux servi en Flandre. La 62e a perdu 27 hommes en Belgique; la 400e un seul.

Rosa D’Hoop (BE)

Une tirelire en bois, sculptée à la main, probablement fabriquée par un interné belge aux Pays-Bas.

Didier Oversteyns (BE)

Deux pendentifs en métal décoré dont un porte le nom gravé de H. Goor.

Jan Van der Stock (BE)

Lors d'une patrouille dans la nuit du 2 au 3 septembre 1916, Octaaf Van der Stock est mortellement blessé par des tirs de mitrailleuse. Il est enterré dans le cimetière militaire belge de Hoogstade. Ses frères, Frans et Aimé, survivent à la guerre. Jozef Verbraeken est blessé et perd un œil, ce qui explique que ce don remarquable contient également deux yeux artificiels.

Hilde Depauw & Herman Balthazar (BE)

En septembre 1914, August Balthazar, originaire de Gand, est fait prisonnier de guerre. Il est transféré au camp près de la ville de Göttingen en Allemagne. Là, il recopie ses propres poèmes de guerre ou ceux de ses camarades de camp dans un album de poésie. Il tient également un journal. Après la guerre, August Balthazar devient une figure de proue socialiste et ministre.

Helga Wiese (D)

Le 10 novembre 1894, Heinrich Mannes naît à Göttingen où il étudie le droit à l'université Georg-August. Le 21 mars 1918, il tombe au champ d'honneur en France. Son frère tombe également lors de la Première Guerre mondiale. Heinrich Mannes a tenu un carnet de croquis démontrant qu'il a également combattu en Flandre.

Bert Baekelmans (BE)

Bert a restauré avec amour ce gramophone portable américain Sonora, fabriqué en 1918 et destiné à être emporté dans les tranchées. Le boîtier porte l'acronyme C.C.T.

Walter Provoost (BE)

Machine à écrire américaine développée pendant la Première Guerre mondiale.

Jillian Lewis (UK)

Dans la nuit du 6 au 7 octobre 1917, William Allan Brodrick (Aus) est grièvement blessé. Le 7 octobre 1917, il succombe à ses blessures et il est enterré dans le cimetière militaire de Menin Road South. Le 13 mars 1918, son épouse britannique Beatrice, reçoit quelques effets personnels. Constance Brodrick, leur fille, naît le 25 août 1917. Elle ne connaîtra jamais son père.

Tim Dziurawski (NL)

Le dessin d'Ernst Picard (1915) montre des prisonniers de guerre dans un camp allemand près de Magdebourg. Le 16 mars 1916, du camp de Friedrichsfeld, Arnold Marting (?) du 14e Régiment de ligne, envoie une lettre magnifiquement illustrée à son oncle Jean.

Monique Houtmeyers-Rosselle (BE)

Achiel Van Sassenbrouck, artiste et peintre du front belge, a légué quatre dessins de Libert à son neveu. Libert a été interné au camp de Zeist (Pays Bas) où il a enregistré la vie quotidienne de façon artistique.

Liliane Verheyen (BE)

Le musicien François Dirix s'engage dans le 5e Régiment d'artillerie. Ses deux frères, Hendrik et Paul, participent également à la Première Guerre mondiale. Tous les trois, ils rentrent sains et saufs. Déjà avant la guerre François, était fiancé avec Anette Van Assche. Elle lui écrit sous le pseudonyme de « nièce Francisca ». Anette meurt à l'âge de 44 ans. Sur le couvercle d'un des cercueils sont gravées quatre croix. La famille pense que celles-ci représentent des camarades tombés.